15 métiers dangereux en France – 2023

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15 métiers dangereux en France – 2023

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Certains métiers sont beaucoup plus difficiles que d’autres, notamment au regard de leur niveau de dangerosité, que ce soit pour la santé ou pour l’intégrité de celui qui l’exercice. Ainsi, on considère qu’un charpentier a 33 fois plus de risque d’être victime d’un accident du travail qu’un informaticien.

Sont listés ici les professions qui sont le plus susceptibles de mettre le travailleur en danger de mort ; en effet, selon les scientifiques, les gens qui exercent leur métier dans le secteur de la vente ou au service client sont particulièrement exposés aux risques de congestion cérébrale et d’infarctus, tandis que les employés qui restent souvent assis sont quant à eux exposés aux risques liés à la sédentarité.

Il faut également savoir que de 94% des accidents du travail mortels, la victime est un homme ; cela tient non au fait que les femmes seraient plus prudentes, mais au simple constat selon lequel ces métiers dangereux sont principalement exercés par des hommes.

Si l’on regarde par secteur d’emploi, le plus dangereux est celui du bâtiment et des travaux publics. 118 personnes sont décédées dans ce secteur en 2015 ; pour 1.000 salariés 73,2 ont été victimes d’accident du travail, tandis que le secteur le moins dangereux est celui des banques, assurances et administrations où le taux d’accidents du travail tombe à 9,9 pour mille.

Voici donc 15 métiers particulièrement dangereux.

Marin-pêcheur

marin pecheur

Ce métier est particulièrement dangereux.

On peut glisser sur un pont, devoir affronter les pires tempêtes, les intempéries maritimes, une houle trop agitée. On manipule aussi de lourds filets chargés de centaines de kilos de poissons.

Les marins-pêcheurs mettent chaque jour leur vie en danger.

La pêche au crabe en Alaska est le métier le plus dangereux au monde : les eaux sont froide et agitées, l’équipement peu maniable et l’environnement instable.

On recense ainsi dans cette profession une proportion de décès de 1 sur 500.

Élagueur

elagueur

De nombreux dangers guettent les élagueurs.

En effet, il travaille en hauteur, avec les risques de chute que cette position comporte et il manipule quotidiennement des outils imposants et dangereux.

S’ajoute le risque de voir des branches tomber sur lui.

La proportion de décès est de 1 sur 1618, sans compter les multiples fractures causées par le mauvais calcul de l’impact d’un arbre, son poids ou son envergure.

Pilote d’avion

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En dépit de mesures de sécurité qui s’améliorent d’année en année, un pilote de ligne n’est jamais à l’abri d’un crash.

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C’est néanmoins un métier dangereux bien payé, ce qui peut en attirer plus d’un.

Dans certains pays, les risques sont en outre beaucoup plus élevés que dans d’autres, notamment en Russie, les pilotes devant combattre les incendies.

Pilote de ligne en Russie est d’ailleurs un des métiers recensés par le Bureau américain des statistiques du travail (BLS), qui chaque année établit une liste des métiers les plus dangereux au monde, en raison d’aéronefs hors d’âge, des pistes mal entretenues et de conditions climatiques difficiles.

La proportion de décès est de 1 sur 1 785.

Il faudrait rajouter à côté de pilote d’avion les autres employés du transport aérien, notamment les stewards et hôtesse de l’air, car un crash laisse rarement des survivants.

Agriculteur

agriculteur

Les agriculteurs sont notamment exposés aux risques d’accidents liés à l’usage d’outils et de machines dangereux.

Ils sont en outre exposés aux pesticides et aux engrais, qui peuvent à long terme se révéler très nocifs pour la santé.

Selon le site Officiel Prévention, les accidents du travail ainsi que les maladies professionnelles en viticulture et en vinification sont plus fréquents et plus graves que dans le secteur agricole considéré dans son ensemble.

C’est aussi une profession où le suicide est particulièrement élevé, en raison de la difficulté du travail, des ennuis financiers et du manque de reconnaissance.

La proportion de décès est ainsi de 1 sur 2597.

Couvreur

couvreur

Travaillant en hauteur, le couvreur risque à chaque fois sa vie en cas de chute.

Toute glissade peut lui coûter la vie.

Mais les personnes qui exercent ce métier sont soumises à d’autres risques, comme le cancer de la peau en raison de la forte exposition aux rayons UV, rien ne les protégeant sur les toits où ils travaillent.

La proportion de décès est de 1 sur 2881.

Dans le même genre d’idée, on peut penser, comme métier dangereux, aux laveurs de vitres de gratte-ciel, qui ont en moyenne 400 à 500 mètres de hauteur : toute erreur peut y être fatale !

Ouvrier sidérurgiste et mines

ouvrier minier

La sidérurgie est un secteur d’activité très dangereux.

Les ouvriers sont amenés à travailler dans des conditions difficiles : la chaleur est presque insoutenable, l’environnement est bruyant et les surfaces de travail très dangereuses.

Ils sont en outre souvent conduits à travailler en hauteur, jouant les funambules au-dessus du vide, d’où les risques de chute mortelles.

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La proportion de décès est de 1 sur 2 597.

Ouvrier de maintenance

ouvrier maintenance

Les ouvriers de maintenance doivent notamment entretenir des machineries qui sont souvent source de danger pour eux, comme les broyeuses.

En cas de fausse manipulation, aucune chance ne leur est alors laissée.

De même, les lieux d’interventions comportent des risques évidents, comme les usines où fonctionnent de dangereuses machineries ou les rails de trains où circulent des véhicules lourds lancés à pleine vitesse.

La proportion de décès est de 1 sur 5 405.

Éboueur

eboueur

Cela n’est peut-être pas évident de prime abord, mais le métier d’éboueur fait partie de la liste de métier dangereux.

En effet, ils travaillent dans la rue, un environnement de travail qui est fort loin d’être sécuritaire.

Existent notamment les risques de se faire renverser par un autre véhicule, comme si transporter des charges lourdes et malodorantes ne suffisait pas à compliquer leur travail.

Le nombre de décès est de 1 sur 3 968.

Chauffeur routier

chauffeur routier

Les cadences imposées aux chauffeurs routiers sont telles qu’ils doivent rouler de très longues heures sur la route sans s’arrêter pour respecter les délais.

La pression qui pèse sur eux est très intense.

L’un des principaux dangers qui les guettent est donc le risque d’endormissement au volant de leur camion ; même si les arrêts pour se reposer sont nécessaires, plus de 45% des conducteurs avouent s’être déjà endormi au volant.

Alors que leur concentration doit rester constamment vive, un seul moment d’inattention peut leur coûter la vie.

S’ajoutent les conditions climatiques qui peuvent parfois venir compliquer leur trajet, comme les pluies, le vent ou la neige.

Le nombre de décès est de 1 sur 5 464.

On peut également évoqué l’ensemble des travailleurs de la route, comme les chauffeurs de taxis, qui peuvent être victimes d’accident de voiture, et qui en proportion passent plus de temps sur les routes, un endroit en lui-même particulièrement dangereux, que le citoyen lambda.

Ouvrier du bâtiment

ouvrier batiment

Les chantiers sont des environnements de travail particulièrement propices aux accidents.

Le matériel est lourd et souvent dangereux, les machines volumineuses, les charges lourdes.

Il n’est pas rare que l’une des machines happent un ouvrier du bâtiment ou qu’un des hommes qui travaillent là chute d’un échafaudage.

Le nombre de décès est ainsi de 1 sur 5 464.

Militaire et gendarme

militaire

Le métier de militaire, qui inclut celui de gendarme, est particulièrement dangereux.

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Ces métiers sont en effet exposés aux armes et à la violence de manière quotidienne.

Les militaires sont envoyés sur les zones de guerre, tandis que les gendarmes peuvent être exposés à la violence urbaine.

Le risque de suicide est également élevés chez les gendarmes, une profession soumise à une intense pression, d’autant plus que les intéressés ont des moyens très efficaces de se donner la mort à leur disposition.

On peut ainsi déplorer 2 gendarmes morts en mission en 2015, mais plusieurs milliers de blessés par an, parfois graves, dont 1816 dans le cadre d’agressions.

Le nombre d’agressions contre les gendarmes est en outre en hausse constante : +26,7% en un an ce qui en donne 3012 – soit plus de 8 chaque jour.

Technicien en équipement nucléaire

technicien nucleaire

La mission d’un technicien en équipement nucléaire consiste à manipuler les équipements utilisés pour la libération et la production de l’énergie nucléaire, dans le but d’aider les chercheurs dans leur mission de production ou dans leurs activités de laboratoire.

La proportion de décès est 1 sur 3251.

Démineur

demineur

Les démineurs passent leur temps au contact d’éléments hautement dangereux, qu’il s’agisse de bombes oubliées de la Seconde Guerre mondiale découvertes durant un chantier, de mines anti-personnelles disposées sur une zone de conflit ou encore d’explosifs artisanaux abandonnés sur le bord des routes.

Leur temps de travail consiste véritablement à jouer avec le feu.

En dépit d’un entraînement intensif et approfondi et d’équipements toujours plus sophistiqués, les accidents mortels ne peuvent être évités.

La proportion de décès est de 1 sur 5874.

Bûcheron

bucheron

Bûcheron est également un métier dangereux.

Il a un risque évident à abattre des arbres de plusieurs dizaines de mètres de hauteur, qui pèsent plusieurs centaines de kilos.

En outre, aucun arbre n’est pareil à un autre, et seule l’expérience peut permettre d’anticiper sur ce qui risque de se passer.

Et il y a toujours un moment où tout peut basculer.

Le nombre de décès est de 1 sur 4256.

Manutentionnaire

manutentionnaire

Enfin, on peut citer comme métier dangereux celui de manutentionnaire.

Là encore, le risque réside dans la manipulation de charges lourdes couplées à l’utilisation de machines dangereuses.

Le manutentionnaire travaille dans un entrepôt, déchargeant les arrivages, conditionnant et réexpédiant les produits, ce qui nécessite une bonne forme physique et une attention de tous les instants.

La proportion de décès est de 1 sur 2684.

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Marine
Marine

Passionnée par l'entreprenariat depuis plus de 10 ans, je suis à la tête d'une société française visant à favoriser la communication des entreprises. Également attiré par la finance, je partage mes conseils et expériences au travers mes articles de blog.

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