L’importance des examens santé dans un prêt immobilier
Au moment de contracter un emprunt immobilier, un emprunteur se verra exiger de la banque la souscription d’une assurance décès invalidité contractée parmi ses propres offres ou par le biais d’une délégation d’assurance. L’évaluation du risque de décès ou d’invalidité repose sur plusieurs critères, dont l’état de santé de l’emprunteur. La banque pourrait ainsi exiger différentes sortes d’examens médicaux, selon le montant du prêt et l’âge de l’emprunteur. Les assurés de moins de 45 ans et empruntant plus de 300.000 euros se verront ainsi imposer des examens médicaux autres que les emprunteurs ayant entre 46 et 54 ans et souhaitant emprunter plus de 250.000 euros.
De même, les emprunteurs de plus de 55 ans et les souscripteurs ayant répondu « OUI » à au moins une question du questionnaire de santé ou de la déclaration d’état de santé attirent particulièrement l’attention de l’assureur et de la banque. Pour les profils les moins risqués, dont les jeunes emprunteurs, les banques se contentent souvent d’un simple questionnaire santé ou d’une déclaration sur l’honneur de l’état de santé pour évaluer la vulnérabilité d’un assuré au décès ou à l’invalidité provoquée par une maladie. Par contre, les emprunteurs plus âgés et postulant pour un prêt élevé se voient imposés des examens médicaux complémentaires, dont un bilan sanguin complet, des ECG, une analyse chimique intégrale des urines.
La prise de sang dans le cadre d’une assurance de prêt
La prise de sang prêt immobilier fait partie des examens de santé presque incontournables pour un certain nombre d’emprunteurs. L’analyse sanguine permet à l’assureur de vérifier la véracité de certaines informations indiquées dans le questionnaire santé. Si vous affirmez, par exemple, être non-fumeur, la compagnie d’assurance tient à coeur à vérifier vos dires en mesurant le taux de cotinine dans votre sang.
La prise de sang prêt immobilier peut aussi servir à déterminer le profil sanguin de l’emprunteur. Le profil sanguin 1 permet ainsi de déterminer le taux de triglycérides, de glycémie, de cholestérol dans le sang et identifie en même temps la présence ou non d’hépatite C ou de VIH. Le médecin de l’assurance ou de la banque peut aussi effectuer un profil sanguin 2, qui comprend les mêmes analyses que celles du profil sanguin 1, auxquelles il faut ajouter la mesure du dosage d’acide urique, de la créatine, le taux de PSA ainsi que la teneur en protéine C réactive.
Optimiser les résultats d’un examen sanguin
Les résultats des examens sanguins déterminent souvent l’application ou non de surprime sur des garanties de l’assurance crédit. La présence en grande quantité de mauvais cholestérol, de la glycémie ou de triglycérides dans votre sang pourrait ainsi être préjudiciable à votre dossier.
Pour optimiser les résultats de votre analyse sanguine, il convient d’adopter certaines mesures de prévention avant la prise de sang. Si vous devez effectuer un bilan sanguin porté sur le taux de cholestérol, veillez à ne pas manger de gras dans les jours qui précèdent l’analyse. Les graisses dans les viandes grasses comme le boeuf ou le mouton et dans les aliments comme le chocolat, le lait demi-écrémé ou entier, les oeufs risquent de fausser le résultat. En lieu et place de l’huile d’arachide, utilisez l’huile de tournesol ou de colza durant les jours précédents l’analyse.
Dans le cas d’un test de nicotine, évitez les endroits enfumés au moins pendant les 2 jours précédant l’analyse. Procédez également à un nettoyage de votre organisme en augmentant votre consommation d’eau et de fruits dans les jours précédant l’examen sanguin.