L’historique du Livret A
Le livret A est un produit d’épargne qui a vu le jour en 1818 sur l’initiative de la Caisse d’Épargne, ce qui en fait un des produits d’épargne les plus anciens et les plus reconnus en France. Ce n’est qu’à partir de 2009 que le Livret A a été rendu accessible dans l’ensemble des établissements de crédit. Sa rémunération encadrée par les pouvoirs publics, ainsi que ses fonds garantis par l’état en font un livret réglementé et sécurisé.
En 2014, les statistiques révèlent la réelle importance du livret A sur le territoire national. En effet, la même année, 61,6 millions de Français étaient en possession d’un livret A, de plus les encours cumulés ont atteint les 252,2 milliards d’euros. Le livret A est donc d’une importance capitale dans la mesure où les autres livrets bancaires, d’épargne, fiscalisés atteignaient à peine 170 milliards d’euros. L’encours moyen du livret A est de 4.100 euros, mais 44,7 % des livrets ont moins de 150 euros et 11,6 % vont au-delà des 15.300 euros.
Un livret bien encadré
Le taux appliqué au Livret A est révisé périodiquement soit deux fois par an, en février et en août. Toutefois, depuis le 1er août 2015, le taux de rémunération du livret A a été maintenu à 0,75 %. La méthode de calcul de ce taux se fait à partir de deux formules. D’abord, à partir de la comparaison entre les taux Euribor et Eonia et l’inflation sur 1 an. La deuxième base de calcul quant à elle se fait uniquement à partir du montant de l’inflation sur 1 an.
Sur la base de ces deux méthodes de calcul, c’est le résultat le plus avantageux pour l’épargnant qui sera retenu. Par principe, le résultat du calcul est arrondi au quart de point le plus proche. Toutefois, comme ce fût le cas en 2015, il arrive que la Banque de France suggère une dérogation à la règle au Ministère des Finances. Sans cette mesure exceptionnelle, le taux rémunérateur du livret A aurait été de 0,5 %.
En tant que produit réglementé, la législation impose certaines restrictions au Livret A. Ces restrictions concernent notamment le plafonnement du montant. En effet, pour le Livret A, les versements sont plafonnés au montant de 22.950 euros. Cependant, ce montant peut être dépassé uniquement par la capitalisation des intérêts. Si le souscripteur souhaite aller au-delà de ce montant plafonné, il lui est permet d’ouvrir d’autres produits d’épargne réglementée.
Les autres produits d’épargne réglementée
D’une manière générale, le taux moyen des livrets d’épargne est de 1,04 %. Pour le livret jeune, le livret A et le LDD, le taux de rémunération est le même, soit 0,75 %. Pour les deux premiers, le montant minimum de versement ne connait pas de plancher. Par contre, il est indiqué qu’en aucun cas le livret ne peut être débiteur. Pour les autres produits d’épargne tels que le CEL, le PEL, le PEA ainsi que le livret B, le plancher moyen est de 160 euros.
L’efficacité des produits d’épargne dépend en grande partie de l’usage souhaité par l’épargnant. De plus, d’une manière générale, ils ne s’étalent pas sur la même durée. Ainsi, en fonction des objectifs fixés, il est utile d’effectuer une analyse comparative des produits d’épargne réglementés. Cette analyse peut être faite gratuitement sur le site du courtier en ligne boursedescredits.com.
