La situation des établissements de crédit
D’une part, les banques n’approuveront pas un prêt important sans une assurance de remboursement ; d’autre part, la principale préoccupation des clients est de rembourser leurs dettes en toute confiance.
En cas d’accident ou de décès, qui pourrait entraîner un défaut de remboursement d’un prêt, il peut être nécessaire que l’emprunteur se fasse aider par une assurance adaptable.
Ce que dit la loi
La souscription d’une assurance pour un prêt n’est pas une obligation mais les sociétés de prêt peuvent refuser d’accorder des prêts qui ne sont pas assurés. De plus, la loi Lagarde stipule que les établissements de crédit ne peuvent plus imposer leur contrat d’assurance de prêt et que l’emprunteur peut choisir son propre assureur.
Le code de la consommation stipule également que l’emprunteur peut choisir une assurance individuelle auprès de la compagnie d’assurance qu’il préfère, de sorte que l’assureur offre une protection identique ou supérieure à celle proposée par le prêteur.
La loi Hamon accorde à l’emprunteur le droit de changer d’assurance pendant une période d’un an à compter de la date de signature du contrat de crédit.
La décision appartient au futur emprunteur
La décision de souscrire une assurance de prêt est plus une sécurité qu’une obligation. Il est préférable d’assurer les prêts même si l’assurance de prêt n’est pas obligatoire.
Il suffit de choisir l’assurance la mieux adaptée à ses besoins. L’utilisation de comparateurs d’assurance et la simulation d’un expert comme Bourse des crédits peuvent vous aider à prendre la bonne décision.
Pour aller plus loin :
- L’assurance-crédit : de quoi s’agit-il exactement et comment y recourir ?
- Les différents types d’assurances de prêt
- La législation sur l’assurance-crédit
- La convention Aeras et le risque aggravé de santé
- Assurance personnelle ou assurance de groupe : laquelle choisir ?
- La durée de l’assurance-crédit correspond à la durée du prêt.