Arrêt maladie pour dépression – les démarches

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Arrêt maladie pour dépression – les démarches

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Le burn-out professionnel est considéré comme le nouveau fléau de ce 21ᵉ siècle. Ces 10 dernières années, le taux de dépression nerveuse au travail a atteint des proportions incommensurables parmi les travailleurs. Les conséquences sur la santé sont réelles, si bien que les demandes d’arrêt de travail qui sont imputées à cette maladie connaissent une hausse vertigineuse.


La dépression est-elle une maladie professionnelle ?

D’entrée de jeu, il tient de noter que la dépression ne compte pas parmi les 30 groupes de maladies qui sont à la base de prise en compte pour un ALD ou arrêt maladie de longue durée.

Jusqu’à ce jour, le burn-out n’est pas considéré comme une maladie professionnelle du fait que sa définition n’est toujours pas clarifiée et parce qu’il est difficile de définir les causes exactes de la fatigue mentale chez le travailleur.

La dépression est-elle éligible à un arrêt de travail ?

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Le burn-out peut réduire d’une manière considérable l’initiative, la faculté de concentration et la mémoire de la personne en situation de dépression. Cette maladie est également susceptible de modifier profondément les relations entretenues par le travailleur malade avec ses supérieurs et collègues.

Un arrêt maladie à cause de la dépression peut être prescrit par un médecin, notamment à la période où commence le traitement. Il arrive que les médecins prescrivent un médicament calmant au travailleur dépressif, tout spécialement en début de traitement. Les effets de cette médication entrainent automatiquement un arrêt de travail, car la conduite sous l’emprise de ce type de médicament est strictement interdit.

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Des études ont démontré que le travail en soi peut avoir une influence désagréable sur la dépression. Cela étant, il n’est toujours pas possible de prendre de la distance vis-à-vis du travail, même s’il a clairement été établi que celui-ci est bel et bien à l’origine de la dépression. Dans une pareille circonstance, il est impératif de prendre rendez-vous avec le médecin du travail pour préparer, comme il se le doit, le retour dans le milieu professionnel.

Il n’est pas futile de signaler que le burn-out est tout à fait éligible à une prise en charge dans la mesure où il est assez grave pour provoquer une IPP ou incapacité permanente partielle de plus de 25 %.

Cependant, l’arrêt maladie pour dépression ne sera pas maintenue sur une longue durée. Des spécialistes auraient démontré que la socialisation au travail constitue un remède efficace contre la dépression : pour de nombreux Français, le travail est un facteur d’équilibre, non seulement financier, mais également psychologique.


Quelles sont les causes de la dépression au travail ?

Les causes du burn-out sont multiples, mais dans la majorité des cas, celles-ci sont inhérentes au cadre du travail. Quel que soit le statut du travailleur, la multiplication de ses tâches est susceptible de hausser les risques d’affection et d’accidents de travail.

Des chiffres ont révélé qu’au cours de ces 5 dernières années, l’intensification généralisée des cadences de travail a provoqué des TMS ou troubles musculo-squelettiques parmi 28 % des travailleurs.

Les travailleurs qui font face à des changements permanents se disent nombreux à souffrir d’un complexe de non-reconnaissance des difficultés de leur travail par leur hiérarchie. Ils estiment également que le temps qui leur est proposé pour réaliser leurs tâches n’est pas assez suffisante compte tenu de la qualité exigée pour le travail.

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Les autres causes prouvées de la dépression sont la crise économique et la peur de perdre le travail ou de se faire muter. Depuis 20 ans, on a assisté à une croissance exponentielle de l’anxiété, des troubles cardiovasculaires, d’asthénie, d’insomnie et des troubles du rythme cardiaque due au stress au travail.

Haro sur le harcèlement moral et la dépression au travail

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Le harcèlement moral est interdit par l’article L1152-1 du Code du travail. Cet article reconnaît officiellement que le harcèlement moral peut altérer la santé physique et morale du travailleur. D’après l’article 222-33-2 du Code pénal, le harcèlement moral est un délit pénal.

La détérioration de la santé immanente au harcèlement moral est constitué comme un accident de travail. Si une dépression nerveuse apparaît soudainement à l’issue d’une entrevue avec la hiérarchie, elle est automatiquement considérée comme un accident de travail. La dépression au travail est un phénomène qui doit être pris au sérieux, car elle affecte la vie des travailleurs et de leurs familles.

La dégradation de la santé due au harcèlement moral est une faute inexcusable de l’employeur. Si le harcèlement est prouvé, le salarié peut prétendre à une indemnisation comme accidenté du travail. Il peut également demander des dommages-intérêts.

Quels sont les symptômes du burnout ?

Les symptômes du burnout sont:

  • Démotivation par rapport à l’exécution du travail,
  • les pleurs fréquents,
  • l’irritabilité,
  • l’auto-dévalorisation de soi,
  • le sentiment permanent d’insécurité,
  • le sentiment d’échec,
  • le sentiment d’être incompétent
  • et l’attitude cynique vis-à-vis des collègues de travail.


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Marine
Marine

Passionnée par l'entreprenariat depuis plus de 10 ans, je suis à la tête d'une société française visant à favoriser la communication des entreprises. Également attiré par la finance, je partage mes conseils et expériences au travers mes articles de blog.

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