Changer de cap professionnel séduit de plus en plus d’actifs en quête de liberté, d’autonomie et de sens. Dans ce contexte, le métier de conseiller immobilier attire un nombre croissant de personnes en reconversion. Les raisons sont nombreuses : flair entrepreneurial, goût du relationnel, perspectives financières motivantes ou volonté de créer une activité en phase avec ses valeurs.
| ⚙️ Étapes clés | 💡 Infos essentielles |
|---|---|
| 🔍 Diagnostic personnel | Évaluer ses soft skills, goût du challenge, appétence pour le digital et le relationnel |
| 🎓 Formation recommandée | BTS PI, Titre RNCP, e-learning via réseaux Optimhome. Durée : 3 à 24 mois |
| ⚖️ Choix du statut | Salarié, agent commercial ou mandataire indépendant (46 % du marché en 2023) |
| 💼 Conditions de réussite | Réseau pro solide, rigueur admin, bon CRM, persévérance 💪 |
| 💸 Revenus selon expérience | 📉 1ère année : ~30 000 € 📈 Après 5 ans : ~70 000 € |
| 📈 Évolutions possibles | Immobilier de luxe, entreprise, viager, coaching ou gestion d’équipe |
Panorama du métier de conseiller immobilier en 2024
Un secteur en mutation mais toujours porteur
Avec près de 98 000 conseillers en 2023 contre 111 000 en 2021, le marché immobilier a subi quelques turbulences, principalement liées à la hausse des taux d’intérêt et aux fermetures d’agences. Cependant, la profession de conseiller immobilier reste résiliente, notamment pour les indépendants. En 2025, près de 45 000 mandataires travaillent à leur compte, souvent adossés à des réseaux spécialisés.
Le métier s’est profondément digitalisé, avec une explosion des outils CRM, des visites virtuelles et de la prospection automatisée. Il s’agit donc d’un métier hybride entre terrain et numérique, qui séduit particulièrement les profils autonomes et orientés client.
Compétences et soft skills requises pour devenir conseiller immobilier
Hard skills : la base juridique et technique
Un conseil en immobilier doit maîtriser :
- Les bases du droit immobilier et de l’urbanisme
- Les mécanismes de financement (crédit, PTZ, apport, etc.)
- Les techniques d’estimation et de négociation
- La rédaction des compromis et mandats
Ce savoir s’acquiert par l’expérience ou via une formation reconnue par l’État.
Soft skills indispensables
Au-delà du technique, ce métier repose sur les qualités humaines et relationnelles :
- Empathie et écoute active
- Capacité à convaincre et à rassurer
- Résilience face à la pression commerciale
- Rigueur administrative et respect du cadre légal
« Un bon conseiller immobilier vend des projets de vie, pas seulement des mètres carrés. » – Témoignage d’un mandataire Optimhome
Étape 1 : faire son auto-diagnostic de reconversion
Avant tout, vous devez évaluer vos motivations. Pourquoi souhaitez-vous changer de voie ? Qu’attendez-vous de ce métier ? Êtes-vous à l’aise avec le démarchage, les déplacements et l’autogestion ?
Posez-vous les bonnes questions :
- Ai-je un tempérament commercial ?
- Suis-je à l’aise avec les outils numériques ?
- Quel niveau de revenus est nécessaire pour mon foyer ?
- Ai-je déjà un réseau local ?
Étape 2 : choisir sa formation pour devenir conseiller immobilier
Les parcours classiques et reconnus
| Type de formation | Durée | Diplôme | Public visé |
|---|---|---|---|
| BTS Professions Immobilières | 2 ans | Niveau Bac+2 | Jeunes diplômés ou reconvertis avec temps |
| Licence pro immobilier | 1 an | Bac+3 | Étudiants & reconventionnels |
| Formation certifiante RNCP | 3 à 12 mois | Titre professionnel | Adultes en reconversion |
| E-learning / en alternance | Flexible | Selon organisme | Personnes en poste |
Certains réseaux comme Optimhome offrent des parcours de formation initiale et continue directement intégrés au processus de recrutement immobilier Optimhome. Cela permet de démarrer plus vite, tout en étant accompagné.

Étape 3 : choisir son statut juridique
Les trois grandes options disponibles
Vous devrez opter pour un cadre juridique et fiscal cohérent avec votre projet et vos ambitions :
- Salarié en agence : Contrat de travail, commissions + fixe, protection sociale complète
- Agent commercial en agence : Statut auto-entrepreneur ou EI, commissions élevées mais pas de salaire
- Mandataire immobilier indépendant : Adossé à un réseau, gestion autonome, forte liberté
Les mandataires sont en pleine croissance. En 2023, ils représentaient déjà 46 % de la profession et devraient dépasser les 50 % en 2025.
Étape 4 : se bâtir un réseau robuste
Être bien entouré augmente les chances de réussites surtout dans un métier autant basé sur la recommandation. Nouez des liens avec :
- Agences locales : pour des synergies ou des ventes en inter-agence
- Notaires et courtiers : pour générer des prospects via les actes ou le financement
- Réseaux mandataires : pour bénéficier d’outils, de formation et d’entraide
Étape 5 : préparer son lancement comme conseiller immobilier
Le socle indispensable pour démarrer
Avant de signer votre premier mandat, préparez votre activité sérieusement :
- Business plan prévisionnel
- Évaluation des charges (RC pro, communication, outils…)
- Souscription à la carte T ou inscription au RSAC selon le statut
- Adoption d’un logiciel de gestion (CRM, agendas, estimation)
Rémunération du conseiller immobilier : à quoi s’attendre ?
Un modèle à la performance
La majorité des conseillers sont rémunérés uniquement à la commission. En moyenne, ils perçoivent entre 3 % et 6 % du prix de vente d’un bien, répartis entre agent, réseau et agence.
Évolution par ancienneté
| Expérience | Revenu annuel moyen brut |
|---|---|
| 0-2 ans | 20 000 € à 40 000 € |
| 2-5 ans | 35 000 € à 50 000 € |
| +5 ans | 60 000 € à 80 000 € |
Le salaire médian national s’établit autour de 42 000 € bruts, mais les écarts sont importants selon le statut et les résultats.
Perspectives d’évolution et spécialisations possibles
Avec l’expérience, plusieurs pistes s’ouvrent :
- Immobilier de luxe (haut de gamme, international)
- Immobilier d’entreprise (locaux, baux commerciaux)
- Viager ou gestion locative
- Devenir coach ou manager de réseau
Les obstacles fréquents des reconvertis dans l’immobilier
La transition vers l’immobilier apporte son lot de défis :
- Dépendance à un cycle de vente long (2 à 6 mois)
- Absence de revenu stable au début
- Auto-motivation indispensable
- Maîtrise administrative et juridique complexe
« J’ai presque abandonné au bout de 4 mois sans vente, mais grâce à un bon parrainage, j’ai signé 3 compromis le mois d’après. Le soutien fait toute la différence. » — Reconvertie via un réseau de mandataires
Études de cas : reconversion réussie
- Christophe, ex-comptable : après 12 ans en cabinet, il se lance en 2021 chez un réseau indépendant. 7 ventes la première année, 14 la 2ème.
- Naïma, ex-infirmière : attirée par l’entrepreneuriat, elle se reconvertit en 2019. Aujourd’hui, elle forme d’autres mandataires.
- Louis, ancien DRH : il mise sur l’immobilier d’entreprise et développe sa micro-structure dans la région lyonnaise.
Check-list pratique pour bien démarrer sa reconversion
- Valider sa motivation avec des entretiens terrain
- Choisir une formation pertinente (BTS, titre RNCP, réseau formateur)
- S’imposer un planning et un budget prévisionnel sur 6 à 12 mois
- Définir clairement son statut juridique
- Opter pour des outils professionnels dès le départ (logiciel, site web, CRM)
- Privilégier un réseau structuré pour accompagner les débuts
